Carnet de voyage – Épisode 1 : Paris – Befoza

Le mercredi 18 octobre 2023, c’est le grand départ pour nous, 4, Anne, Marianne, Valérie et Martine, direction l’aéroport Charles De Gaulle, avec 230 kg de bagages. Nos 12 valises ! contiennent essentiellement des médicaments, pansements, produits de toilette, produits d’entretien, divers jouets, jeux de société, corde à sauter, élastiques, ballons de foot et rugby, crayons de couleurs, feutres, ainsi que des vêtements de pluie, ou encore divers objets de décoration et agréments, posters pour l’école, bijoux, bracelets, foulards, chouchous, barrettes, ainsi que quelques friandises, bonbons, chocolats et bien sur quelques cadeaux pour les sœurs.

Après 11 heures de vol, nous arrivons à la capitale 𝘈𝘯𝘵𝘢𝘯𝘢𝘯𝘢𝘳𝘪𝘷𝘰 (𝘛𝘢𝘯𝘢), où, avant de rejoindre l’hôtel, à 18km de l’aéroport, nous devons tout d’abord récupérer notre visa.

Arrivé à l’hôtel, un accueil chaleureux, une bonne table, nous font penser à une pension de famille. Il est bien situé, en centre-ville, et nous avons une belle vue de 𝘛𝘢𝘯𝘢 sur la terrasse. On y croise beaucoup de Français, des baroudeurs et des associations humanitaires.

Nous restons à 𝘛𝘢𝘯𝘢, quelques jours.

Le jeudi matin, nous rencontrons le banquier pour changer nos euros en Ariary, la monnaie locale et allons faire une petite visite aux sœurs de la congrégation.

Le vendredi, nous passons la journée à faire une partie des achats d’artisanat malgache que nous embarquerons dans nos valises de retour.

Le samedi, visite d’une Ferronnerie « Chez Violette et Dieudonné »à 𝘔𝘢𝘯𝘥𝘳𝘢𝘴𝘦𝘻𝘢 et nous terminons notre dimanche par la messe du Père Pédro où 10.000 personnes assistent à la cérémonie. Une messe de 3 heures, un véritable spectacle (danses et chants) grandiose, impressionnant et merveilleux. Vous pouvez retrouver des informations sur le site de l’association du Père Pedro – perepedro-akamasoa.net.

Lundi 5h matin, jour de départ, en taxi brousse, pour rejoindre 𝘉𝘦𝘧𝘰𝘻𝘢. La route va être longue, mais la météo est bonne et le réseau routier s’est amélioré en 1 an. Nous traversons de magnifiques paysages variés, avec un horizon de terre est rouge. Nous croisons les villageois pour la plupart à pied, à vélos, mobylettes, motos et beaucoup de taxis brousses, un des principaux moyens de transport.

Nous nous rapprochons de 𝘉𝘦𝘧𝘰𝘻𝘢, mais les 20 derniers kilomètres restent les plus difficiles et il nous faudra quand même 2 heures pour les parcourir, sur un chemin sinueux dans la montagne, des crevasses et à cette période de l’année, des feux de forêt.

Après 9 heures de route et un arrêt rapide à 𝘔𝘰𝘳𝘢𝘮𝘢𝘯𝘨𝘢 (115 Km de la capitale) chez les sœurs (pause pipi), nous atteignons enfin et sans problème 𝘉𝘦𝘧𝘰𝘻𝘢.